lundi 21 février 2011

L'école idéale ?....

Elèves japonaises en pause à la pâtisserie. Kanzawa, Mai 2008
A l'occasion d'une dicussion à bâtons rompus voici ce que J., 11 ans, en 6° CNED, m'a confié à propos de l'enseignement..
Comment devrait être l'école, les cours, ce qu'il est important de savoir, d'apprendre, comment savoir et apprendre...

Il y aurait 3 heures de cours par jour et on enseignerait bien !
Bien enseigner c'est lorsque tu rencontres un problème, le prof répète...
La cantine serait bonne, il n'y aurait plus d'heures de colle...
Les profs seraient sympas et "bien".
Un "prof bien" c'est celui qui t'explique bien, enfin pas ce que tu sais déjà même si ça peut avoir des avantages aussi... on peut buller.
Non, Il t'explique bien ce que tu sais pas, comme ça ça use moins de temps pour rien et tu peux faire plus de la matière.
En Français par exemple, le prof nous ferait lire un livre assez interessant, pas "le petit dauphin tout mignon " tu vois, il faudrait qu'il nous fasse lire Dante par exemple, ça doit être rigolo et puis on verrait l'Enfer autrement.
Oui Dante, c'est une bonne idée parce que c'est long et difficile, donc si tu retiens bien les phrases et les mots, tu serais fort en dictée et donc après fort en Français. quand tu aurais bien lu un passage, le prof te ferait une dictée de quelques mots.
Quand t'es fort en Français, tu peux bien écrire, tu fais pas de fautes donc on te comprend bien !
L'idéal quand on a fini son travail ce serait de continuer à lire... entre deux lectures, le prof nous apprend des choses...
Quand j'écris je fais des fautes, j'oublie des trucs qui font carrément peur, j'oublie les -s, les majuscules, je remplace les -s par des -c.
Je sais faire des Maths, préfère parceque le Français c'est C....., c'est beaucoup plsu difficile que les Maths parcequ'il y a beaucoup plus de choses à apprendre. Tu dois écrire dans les Maths, c'est vrai mais bon.... Je préfère tracer, la géométrie....

Et pour vous ? L'école idéale, le cours idéal c'est comment ?

samedi 19 février 2011

Elle voit des HP partout !!!!!....


Depuis le retour de cette formation.... J'exerce mon droit de doute.
J'observe ces chers enfants quand ils doivent écrire, quand ils doivent en passer par l'écrit, je pose des défis, je propose, je débats encore plus avec mes élèves sur l'école, sur ce qu'on aime faire, sur les règles....et... je reçois les parents !
Là, j'interroge mine de rien.... Comment il est à la maison quand une activité l'intéresse, il fait du sport, de la musique, du dessin... Il aime l'école, non ? Ah bon ! Et puis.. timidement, très timidement.... je lance "Et un bilan ? Si on faisait un bilan ?...
- Un bilan de quoi me répond-t-on !
- Un bilan de QI c'te question ?
Et là... cerise sur le gros gâteau....
On accepte, on croirait qu'ils attendaient que ça parce que eux aussi, ils sont un confrontés à une énigme avec leur petit garçon (pour le moment c'est que des garçons)....
Et même on me dit.. déjà en maternelle la maîtresse l'avait suggéré mais... bon comme il n'avait pas de si bons résultats.... et puis il n'aimait pas l'école et puis pour le faire étudier à la maison oh la la .....
Alors vous comprenez moi, la maman, j'osais pas parceque c'est pas un fort en thème et puis il écrit si mal....j'avais peur de faire un acte d'orgueil et si c'est pas un HP...
J'entends déjà les sarcasmes : "Puff il sait même pas les tables de multiplication, et c'est un surdoué.... !!!! Bien sûr !"
Alors je sors ma feuille de notes avec les différents profils (travaux de Bettes) et ... et... souvent on en trouve un qui ressemble et puis on regarde les autres grilles d'observation et... et si c'est pas ça, si on s'est trompé... Et de rassurer.. votre enfant est intelligent..., au moins on saura,... au moins il l'entendra... et si c'est le cas on pourra mettre en place une pédagogie adaptée.... et on saura pour toute sa scolarité... on pourra lui prooposer des solutions pour le mettre en réussite...
L'entretien se termine.... on va voir....
Le lendemain ou quelques heures plus tard... La maman m'annonce : "J'ai une adressse, j'ai un rendez vous ... un psychologue spécialiste... qui croit aux HP.... on y va le 15 Mars...."
Là j'avoue je suis assez émue... je me dis que j'ai bien fait de les lancer sur cette piste en même temps, je sais que les collègues me regardent d'un air amusé et qu'il faudra se battre après et que j'ai pas la solution pédagogique miracle pour les mettre en réussite....
Je suis là... exactement entre doute et orgueil...

lundi 14 février 2011

En ce jour de fête...

On le sait la Saint Valentin est la fête des amoureux et de l'amitié....
Cett fête qui a lieu la veille des Lupercales romaines (suivez mon regard) a été très tôt associé à l'amour physique, à la passion.
Ce que symbolise fort bien la couleur rouge qui règne en maître à cette occasion, tout comme ce fiéffé coquin de Cupidon qui volette partout.
Chez les Grecs anciens cette période, le mois de Gamélion était consacré aux mariages, c'était le mois sacré de Zeus et Héra le couple divin.
Chez les Romains, le 15 Février, on fêtait Lupercus le dieu de la fertilité. Après avoir sacrifié des chèvres et bu du vin, les prêtres et des jeunes gens parcouraient en courant les rues de la ville, course sauvage car il s'agissait de fouetter les femmes, de la jeune fille à la matrone, ceci afin de lui assurer une fertilité et une fécondité sans pareille....
Il ya au moins deux Valentin fêtés le 14 février depuis le pape Gelase I° vers 498 :
Valentin de Rome, prêtre martyre à Rome dans la seconde moitié du IIIe siècle
Valentin de Terni, évêque martyre dans la deuxième moitié du IIIe siècle
A Moyen Age, outre la volonté de remplacer la fête des Lupercales, au symbolisme débordant, on racontait, plus prosaïquement que le 14 Février les oiseaux s'accouplaient... Ainsi les amoureux prirent l'habitude d'échanger des mots doux ce jour là et de s'appeler "Valentin et Valentine"..
Gageons que Notre cher Casanova savait roucouler comme personne sous les fenêtres d'une belle ce jour là et lui offrrait, avec quelque mot doux, un peu de ce vin de basilic dont on ne vante plus les mérites...
Le basilic, rien de tel pour vous mettre en émoi, vous faire tournez les sens et enflammer tout votre être.
Mangé cru il parfume l’haleine et lève l’odeur de l’ail. Bref avec du basilic vous pourrez réciter le poème de Sapho...
Il me paraît égal aux dieux celui qui, assis près de toi, doucement, écoute tes ravissantes paroles et te voit lui sourire ;
voilà ce qui me bouleverse jusqu'au fond de l'âme.
Sitôt que je te vois,
 la voix manque à mes lèvres,
ma langue est enchaînée,
une flamme subtile court dans toutes mes veines,
les oreilles me tintent,
une sueur froide m'inonde,
 tout mon corps frissonne,
je deviens plus pâle que l'herbe flétrie,
je demeure sans haleine,
 il semble que je suis près d'expirer.
Mais il faut tout oser puisque dans la nécessité...

Vin de basilic
Ingrédients : Un litre de vin rouge corsé, une botte de basilic, du miel et du poivre.
Dans un bol, versez le vin, effeuillez le basilic, jetez trois grains de poivre, laissez macérer pendant trois heures ou trois jours (aujourd'hui z'avez plus le temps) 
Filtrez, goûtez, sucrez à plaisir et donnez deux ou trois tours de moulin à poivre.
Mettez dans une bouteille bien cachetée et servez frappé en apéritif et en vin de dessert.
Je vous conseille d'y pocher des pêches de vignes bien parfumées ....

dimanche 13 février 2011

Puisqu'il faut commencer...

Puisqu'il faut commencer cette aventure "bloguiste" qui s'écrira à plusieurs... Je me lance !
Je vous livre un poème de mon cru qui trotte dans ma tête depuis notre rencontre... et qui je crois sonnera familier à vos oreilles !

La croisée des chemins

A la croisée des chemins de nos destins
Sur la route de nos certitudes
Entre tes silences et mes bavardages
Notre rencontre
Temps suspendu où la Muse babillarde se posa le temps d'un baiser, d'un regard
Temps béni où la Muse ravie plongea avec délices dans l'océan calme de ton regard
Temps du rêve où la Muse séduite s'abandonna à ta fantaisie
A la croisée des chemins de nos destins
Sur la route de nos certitudes
Entre tes silences et mes bavardages
Nos baisers
Temps étourdissant où la Muse chasse le souffle de l'ennui
Temps ébouriffant où la Muse suspendue à tes lèvres s'épanouit comme une fleur
Temps d'enthousiasmes sans cesse renouvelés, où la Muse émerveillée t'ouvre la corolle de son cœur
A la croisée des chemins de nos destins
Sur la route de nos certitudes
Entre tes silences et mes bavardages
Nos fantasmes
Temps de découvertes où la Muse flâne au gré de ton plaisir
Temps fougueux où la Muse roule, gémit et soupire au creux de tes bras
Temps frémissants où la Muse tour à tour guerrière et soumise joue avec tes désirs
A la croisée des chemins de nos destins
Sur la route de nos certitudes
Entre tes silences et mes bavardages
Notre amour
Évidence
Embellie
Cercle magique...